« Sleep elevations », une échappée photographique par Maia Flore.

Alors que nous abandonnions avec hâte 2020, nous esquissions les contours de nos projets amicaux, culturels, sportifs... Nous attendions que cette maudite parenthèse se referme à jamais, impatients de retrouver notre « vie d’avant », celle de temps heureux où convivialité et partage jalonnaient notre quotidien. Nous ressentions tous l’envie presque viscérale sinon nécessaire d’être catapultés vers un avenir meilleur.

Une série de photographies à l’esthétique onirique, de la jeune artiste Maia Flore répondrait parfaitement à ce désir d’évasion. « Sleep elevations » c’est un travail présenté en 2011 dans le cadre du festival « Circulation(s) » dédié à la photographie émergente en Europe . Un travail de montage photo qui rend le rêve sans limites.

« L’art peut vous transporter vers un univers différent dans lequel ce qui est réel et ce qui ne l’est pas n’a aucune importance ».

Si la photographe a fait le choix d’un périple dans ses souvenirs d’enfance, chacun peut convenir à travers l’art, de la destination de ce voyage en « douce utopie ».
Fermez les yeux et imaginez-vous à la manière de Maia Flore, le corps aussi léger qu’une plume survolant en plein sommeil l’océan, les montagnes et les champs, suspendus à des objets aussi insolites qu’un coquelicot géant, un abat-jour, ou les aigrettes d’un pissenlit...

Pour ma part je quitte notre ère géologique, suspendue à la coque d’un trois-mâts aux voiles beiges. Cap sur le Symbiocène : une ère basée comme le décrit Glenn Albrecht sur l’harmonie entre tous les êtres vivants.

Découvrez le travail de l’artiste ICI .